Cascade de Womé
Un ruisseau de larmes de joie
coule du ciel verdâtre,
traversant, avec tendresse, la poitrine montagneuse ;
un arc-en-ciel se forme sans pluie, ni soleil.
Les arbres ont la chance
de demeurer dans cet endroit féerique ;
les mortels sont envieux
de devoir retourner à leur nature bétonnée.
La liberté hurle depuis la cascade
et quelques êtres l’entendent
avec leurs trous noirs dilatés
et leurs cœurs déversés d’allégresse.