Le Castor et Le Coq
Une matinée d’été
Monsieur le Castor,
Tranquille dans son travail fluvial,
Est approché par le bavard et manipulateur, monsieur le Coq.
- Bonjour monsieur le Castor, je vous vois très sérieux aujourd’hui, le Coq chante-t-il,
- Cela fait des années que je vous vois ainsi que vos compagnons
Déranger la magie du fleuve et souvent, vous venez pour me promettre
Que vous allez nettoyer tout ce bazar, et jusqu’à présent, rien n'a été fait, répliqua monsieur le Castor en travaillant sa barricade.
En écoutant la plainte,
monsieur Le Coq prend un orgueil et gonfle sa poitrine
Pour continuer son chant :
- Nous, les Coqs, nous sommes fiers de nos paroles ;
Agir en conséquence est une affaire étrange
Car ce travail ne nous concerne guère ;
Assumer nos affaires est très peu royal
Alors que notre présence suffit pour la beauté du fleuve et tout son entourage.
Monsieur le Castor,
Avec son éternelle patience, lui répond :
- Monsieur le Coq, vos chants n’ont aucun effet
Sur l’existence dans ce beau fleuve, lequel est sali par vos ordures ;
Elles ne nous donnent pas à manger ;
Elles ne nous donnent pas de la richesse.
Et maintenant, vous nous obligez à vous entendre
Et à assister à un défilé futile qui épuise toutes nos ressources.
Alors, nous vous remercions fortement, répond-il sarcastiquement…
Même si quiconque se présente fort et beau,
C’est bien de se méfier de ses promesses
Car derrière elles se cache l’avidité et la destruction de la nature.