Cinquante nuances d’un crime
Un hommage à toutes les femmes qui subissent et qui ont subi des violences sexistes et sexuelles.
Un mal vécu pendant dix ans
et cinquante expériences
sous l’altération
de l’idéal de la perversion ;
L’humanité a constaté,
hormis le décalage des perceptions dites scientifiques et psychologiques,
que le mal est un royaume phallique
au service du désir et du plaisir.
Tout a débuté par la pensée
sur comment combler ce vide pervers
avec l’aide des compagnons maléfiques
et un temple féminin octroyé contre sa volonté ;
La suite est un appel,
les dieux virtuels s’en régalent
car grâce à eux, le mal a prospéré
et la vie a subi la vergogne de la pensée ;
Un escalier d’âges en a représenté
les nuances de ce crime ;
la base a bien satisfait l’acte
et les échelons ont bien pris la succession, un après l’autre ;
La souffrance d’un corps vivant
fut ignorée par les consciences avides
de leur perversité, croyant à la bonne intention
du maître maléfique qui a abusé
de sa propre communauté sanguine.
Avouer l’affaire fut une obligation
alors que la responsabilité de la pensée
hormis le genre de l’individualité
devait agir au moment du crime ;
Le monde a bien su s’éveiller, toujours en retard,
à la protection de celles qui nous donnent la vie
de celles qui nous accompagnent dans l’aventure
de celles dont le courage éclipse la lâcheté du phallus.
Nous avons eu la responsabilité de protéger nos déesses mortelles,
et maintenant, après maints abus et violences contre elles
on s’est rendu compte, trop tard, que le mal semble inné dans le mâle…
Une déception humaine.